Image non disponible
Norval Morrisseau
Date de naissance: 14 mars 1932
Date de décès: 4 décembre 2007
Lieu de naissance: Beardmore, Ontario, Canada
Lieu de décès: Toronto, Ontario, Canada
Bio: Norval Morrisseau, également appelé Copper Thunderbird (Beardmore, 1932 - Toronto, 2007), est un artiste anichinabé.
Morriseau commence sa carrière artistique en 1959, alors qu'il travaille comme employé dans une compagnie minière. l'anthropologue Selwyn Dewdney rencontre l'artiste à l'initiative de l'agent de police Robert Sheppard, un des premiers à soutenir Morrisseau. Dewdney est très intéressé par la connaissance profonde qu'a Morrisseau de la culture et des mythes autochtones. Il fait alors connaître son art à un large public. C'est Jack Pollock (1930-1992), un marchand d'art de Toronto, qui organise les premières expositions de Morrisseau, dans les années 1960. Tous deux se sont rencontrés en 1962, alors que Pollock enseigne à un atelier de peinture, à Beardmore. Frappé par la découverte de l'art de Morrisseau, il l'expose immédiatement dans sa galerie de Toronto. Morrisseau est le premier autochtone exposé dans une galerie d'art contemporain. Une des premières commandes de Morrisseau est une grande fresque murale dans le Pavillon des Indiens du Canada à l'exposition universelle de Montréal, Expo 67, une œuvre révolutionnaire exprimant le mécontentement des Premières nations du Canada en ce qui concerne leur situation sociale et politique.
En 1972, Morrisseau est coincé dans un hôtel en feu, à Vancouver, et subit des brûlures graves sur les trois-quarts du corps. À cette occasion, il a une vision de Jésus l'encourageant à être un modèle à travers son art. Il se convertit à la foi apostolique et commence à introduire des thèmes chrétiens dans son art. Un an plus tard, il est arrêté en état d'ébriété et est incarcéré pour son propre bien. On lui attribue une cellule supplémentaire, qui sert de studio, et il est autorisé à fréquenter une église voisine. En 1986, Morrisseau devient chaman.
Lors de l'exposition « Magiciens de la Terre », au Centre Georges Pompidou (Paris), dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la Révolution française, en 1989, il est le seul peintre canadien invité. En 2005 et 2006, la Galerie nationale du Canada, à Ottawa, organise une rétrospective de son œuvre, « Norval Morrisseau, Shaman Artist ». C'est la première fois que le Musée consacre une exposition à un seul artiste aborigène. Le principal marchand d'art de l'artiste, Kinsman Robinson Galleries, représente Norval Morrisseau et ses œuvres pendant ses dix-neuf dernières années.
Durant les derniers mois de sa vie, l'artiste se déplace en fauteuil roulant et vit dans une résidence de Nanaimo, en Colombie-Britannique. Il n'est plus capable de peindre à cause de sa mauvaise santé. Il meurt d'un arrêt cardiaque, une complication découlant de la maladie de Parkinson, le 4 décembre 2007 à l'Hôpital général de Toronto. Il est enterré, après une cérémonie privée, dans le nord de l'Ontario, à côté de la tombe de son ex-femme, Harriet, en terre anichinabée.
Date de décès: 4 décembre 2007
Lieu de naissance: Beardmore, Ontario, Canada
Lieu de décès: Toronto, Ontario, Canada
Bio: Norval Morrisseau, également appelé Copper Thunderbird (Beardmore, 1932 - Toronto, 2007), est un artiste anichinabé.
Morriseau commence sa carrière artistique en 1959, alors qu'il travaille comme employé dans une compagnie minière. l'anthropologue Selwyn Dewdney rencontre l'artiste à l'initiative de l'agent de police Robert Sheppard, un des premiers à soutenir Morrisseau. Dewdney est très intéressé par la connaissance profonde qu'a Morrisseau de la culture et des mythes autochtones. Il fait alors connaître son art à un large public. C'est Jack Pollock (1930-1992), un marchand d'art de Toronto, qui organise les premières expositions de Morrisseau, dans les années 1960. Tous deux se sont rencontrés en 1962, alors que Pollock enseigne à un atelier de peinture, à Beardmore. Frappé par la découverte de l'art de Morrisseau, il l'expose immédiatement dans sa galerie de Toronto. Morrisseau est le premier autochtone exposé dans une galerie d'art contemporain. Une des premières commandes de Morrisseau est une grande fresque murale dans le Pavillon des Indiens du Canada à l'exposition universelle de Montréal, Expo 67, une œuvre révolutionnaire exprimant le mécontentement des Premières nations du Canada en ce qui concerne leur situation sociale et politique.
En 1972, Morrisseau est coincé dans un hôtel en feu, à Vancouver, et subit des brûlures graves sur les trois-quarts du corps. À cette occasion, il a une vision de Jésus l'encourageant à être un modèle à travers son art. Il se convertit à la foi apostolique et commence à introduire des thèmes chrétiens dans son art. Un an plus tard, il est arrêté en état d'ébriété et est incarcéré pour son propre bien. On lui attribue une cellule supplémentaire, qui sert de studio, et il est autorisé à fréquenter une église voisine. En 1986, Morrisseau devient chaman.
Lors de l'exposition « Magiciens de la Terre », au Centre Georges Pompidou (Paris), dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la Révolution française, en 1989, il est le seul peintre canadien invité. En 2005 et 2006, la Galerie nationale du Canada, à Ottawa, organise une rétrospective de son œuvre, « Norval Morrisseau, Shaman Artist ». C'est la première fois que le Musée consacre une exposition à un seul artiste aborigène. Le principal marchand d'art de l'artiste, Kinsman Robinson Galleries, représente Norval Morrisseau et ses œuvres pendant ses dix-neuf dernières années.
Durant les derniers mois de sa vie, l'artiste se déplace en fauteuil roulant et vit dans une résidence de Nanaimo, en Colombie-Britannique. Il n'est plus capable de peindre à cause de sa mauvaise santé. Il meurt d'un arrêt cardiaque, une complication découlant de la maladie de Parkinson, le 4 décembre 2007 à l'Hôpital général de Toronto. Il est enterré, après une cérémonie privée, dans le nord de l'Ontario, à côté de la tombe de son ex-femme, Harriet, en terre anichinabée.